L’assainissement consiste à traiter les déchets et les fèces pour améliorer la situation sanitaire générale de l’environnement. On distingue principalement l’assainissement collectif et individuel. Si vous optez pour l’assainissement individuel, vous allez devoir traiter les eaux usées de votre habitation sur place. Sur le point de se lancer ? Cet article va répondre aux questions fréquemment posées pour réaliser l’assainissement non collectif.
Est-ce qu’on peut librement choisir l’assainissement individuel ?
Il est indispensable de connaître si votre commune autorise l’assainissement individuel, car vous devez vous situer en zone d’assainissement non collectif pour pouvoir en bénéficier. En d’autres termes, il se peut que vous n’ayez pas le choix. Pour connaître votre situation, veuillez consulter le document concernant le zonage d’assainissement à la mairie.
Qu’en est-il des autorisations ?
L’accord du service public d’assainissement non collectif (SPANC) est à solliciter impérativement avant d’entamer les travaux. Son rôle consiste à effectuer la validation et le contrôle du dispositif choisi, à faire le suivi de l’installation et à faire un diagnostic dans le cas où vous vendez votre bien.
Comment choisir le bon dispositif ?
Vous avez le choix entre les filières traditionnelles et les filières agréées. Vous devez les choisir en fonction de la perméabilité du sol, du nombre de pièces et de leur usage, de la surface disponible, de la topographie et des contraintes de la parcelle. Pour les dispositifs classiques, il est désormais recommandé d’utiliser la fosse toutes eaux pour pouvoir traiter à la fois les eaux-vannes et les eaux ménagères.
Comment se déroulent les travaux en général ?
Les filières traditionnelles sont les plus utilisées pour traiter les eaux usées. Il existe généralement trois étapes :
- Le prétraitement
Avant d’être traitées par une filière, les eaux usées ménagères et les eaux-vannes sont prétraitées dans un dispositif. Ce dernier retient les matières solides, les graisses et liquéfie les matières polluantes. De plus, elle est munie d’une ventilation pour évacuer les gaz engendrés par la fermentation anaérobie (sans oxygène). Entre autres, vous devez vous acquérir également d’un bac à graisse, d’un préfiltre et d’un dégrilleur si nécessaire.
- Le traitement et l’évacuation
Il s’agit d’épurer les eaux usées à l’aide des bactéries avec oxygène. Ces dernières se développent soit dans un épandage, soit dans un lit d’épandage (sol reconstitué), soit dans un coco, soit dans des fibres à matériau propice pour les bactéries. Les eaux sont par la suite évacuées dans le sol ou dans une canalisation vers un cours d’eau grâce à l’infiltration dans le sol ou par un exutoire.
Quels sont les entretiens à faire et à quelle fréquence ?
Le type d’entretien varie en fonction du dispositif utilisé. Vous êtes également tenu responsable de ces entretiens, généralement supervisés par le SPANC :
- La fosse toutes eaux et la fosse septique : vidange tous les 4 ans
- Le bambou d’assainissement : coupe des bambous tous les 4 ans
- Le lagunage : faucardage tous les ans, curage tous les 5 ans et nettoyage par semaine
- Les filtres plantés : faucardage et désherbage tous les ans, enlèvement des boues tous les 10 ans
- Les toilettes sèches : vidange et nettoyage des réceptacles au moins tous 5 jours
- Le filtre à coco : vidange tous les 10 ans
- Le filtre à sable et le lit d’épandage : aucun entretien
Combien coûte l’évacuation individuelle ?
Prévoyez plusieurs milliers d’euros. Pour alléger vos dépenses, vous pouvez demander un crédit travaux auprès d’une institution financière. Il est donc impératif de demander un devis auprès d’un prestataire spécialisé en travaux d’assainissement pour mieux étudier votre dossier.
Où peut-on trouver des professionnels en assainissement individuel ?
Vous devez opter pour un professionnel expérimenté en assainissement individuel. Henry Steyaert, basé à Saint-Cyr-L’école, peut s’occuper de ces travaux. N’hésitez pas à vous renseigner !