Connu pour être un matériau économique ayant une grande solidité et une longue durée de vie, le parpaing est un matériau phare dans la maçonnerie. Ce matériau de construction a évolué au fil du temps si bien qu’il existe aujourd’hui sous de nombreuses formes. Qu’il soit posé par vos soins ou par un artisan professionnel, découvrez dans cet article le parpaing à choisir pour un mur porteur.
Mur porteur : définition et caractéristique
Un mur porteur est une installation qui supporte sa propre charge ainsi que celle des charges verticales comme les dalles, les étages supérieurs et la charpente. Il est facile de reconnaître un mur porteur à son épaisseur. Il est possible de faire appel à une entreprise de construction professionnels pour vous aider à faire la comparaison entre ce dernier et un mur normal. Mais la méthode la plus simple serait de donner un petit coup au mur, notamment sur sa surface et d’écouter le bruit qu’il fait. En cas de bruit creux, il s’agit d’un mur normal ; sinon pour un bruit lourd, c’est généralement un mur porteur. Pour construire un mur porteur de qualité, solide et durable, le parpaing fait partie des matériaux recommandés. Toutefois, il vous faudra choisir parmi les déclinaisons disponibles sur le marché.
Le type de parpaing pour un mur porteur
Choisir le bon type de parpaing pour un mur porteur n’est pas aussi facile que l’on croit. C’est un peu comme choisir le bon carrelage pour une pièce, mais avec un degré de difficulté un tout petit peu plus élevé. Par exemple, il est important de connaître le type de bloc correspondant à un mur porteur afin de pouvoir assembler facilement et rapidement tout type de mur à sa charge. Les blocs les plus courants sont le bloc plein, le bloc perforé, et le bloc creux.
Le parpaing plein et le parpaing perforé sont denses et plus lourds que les blocs creux. Ils sont donc plus fluides pour les ouvrages qui nécessitent une bonne résistance comme les fondations de mur porteur. Et en bonus, ils ne posent pas de problème lorsqu’on les enterre. La classe de résistance permet alors de choisir le type de parpaing en fonction de son rôle, ou plus précisément de la charge à supporter.
Une petite remarque s’impose tout de même : pour la nature du mur, il faut éviter strictement les parpaings creux. Préférez les parpaings pleins allégés ou pleins. Il ne s’agit pas tellement de critères de résistance aux poids, mais plutôt de résistance aux infiltrations d’eau ainsi que de gel. Les gorgées d’eau infiltrées peuvent, plus tard, éclater les murs d’où le refus catégorique des blocs creux.
Bon à savoir : les blocs totalement pleins sont très rares sur le marché. Même les blocs dit pleins que vous connaissez disposent de petits trous.
Quelle dimension utiliser ?
Les dimensions d’un parpaing standard sont en général : 20 cm de long x 50 cm de large x 25 cm de haut.
L’épaisseur varie en fonction du type de mur que vous voulez construire. Par exemple, pour un mur porteur, l’épaisseur du bloc varie entre 5 et 10 cm.
Il faut tout de même souligner que la plupart des modèles de parpaings peuvent être coupés en suivant leurs alvéoles. Chaque pièce s’utilise donc entière, ou bien scindée en deux ou en trois selon le modèle voulu.
Quel budget prévoir pour un mur porteur en parpaing ?
Si les murs en parpaing ont un tel succès, c’est que le parpaing, qui en plus d’être pratique, est un matériau économique. En moyenne, le prix du parpaing avoisine 35 à 40 euros par mètre carré, voire 50 euros selon les artisans. Ce coût comprend la fourniture du matériau et la main d’œuvre pour la pose. Très abordable !
Néanmoins, même si les prix peuvent changer en fonction des régions et des entreprises de pose de parpaing, il faut compter en moyenne 35 à 40 € pour un mur porteur.
Aussi, plus un parpaing sera plein, plus il sera coûteux. Plus sa résistance est grande, plus il sera important et donc plus onéreux. Tous ces éléments, sans oublier la densité et la qualité, font une énorme différence sur le prix.