La santé bucco-dentaire est d’une importance capitale, mais l’on ne s’en rend compte que lorsqu’une infection bactérienne douloureuse survient. N’attendez plus les conseils des personnes âgées et édentées pour enfin commencer à prendre soin de vos dents ! Si malgré votre attention et votre bonne hygiène, des inflammations apparaissent sur vos gencives, l’intervention d’un dentiste est peut-être recommandée. Certaines techniques s’avèrent efficaces pour traiter les différentes pathologies telles que la gingivite, la parodontite, les aphtes et les caries. Parmi ces traitements, se distingue le surfaçage radiculaire, appelé autrement le curetage. Zoom sur cette méthode.
Qu’est-ce que le surfaçage radiculaire ?
Le surfaçage radiculaire est une méthode de traitement de la parodontite. Il s’agit d’une technique non-chirurgicale réalisée sous anesthésie locale, et qui consiste à nettoyer le parodonte (gencive, os alvéolaire, cément et desmodonte) via une curette ou un appareil émettant des ultrasons. Le surfaçage est utilisé en complément d’un détartrage afin d’enlever tout le tartre et les plaques bactériennes accumulés à la surface et aux racines des dents. Le nettoyage concerne également les parties sous la gencive et les poches parodontales.
Pour une simple gingivite, le surfaçage radiculaire dure entre 15 et 30 minutes. L’opération peut, par ailleurs, durer jusqu’à 4 heures en cas de maladie parodontale associée à une importante perte osseuse. Selon le niveau de l’infection, 3 à 5 séances sont nécessaires pour assainir en profondeur les tissus osseux.
Le surfaçage radiculaire est-il efficace ?
La réponse peut s’avérer relative puisque l’efficacité du traitement dépend en grande partie du savoir-faire du chirurgien-dentiste. Avançons une hypothèse pour éclaircir ce sujet.
Dans la majorité des cas, les maladies parodontales s’apaisent et disparaissent progressivement après deux séances de surfaçage dentaire. Cet allègement se traduit par la diminution de l’inflammation (dégonflement de la gencive), la réduction de la mobilité des dents et l’arrêt des saignements. Alors pour répondre à la question initiale, disons que oui, le surfaçage radiculaire est efficace. Pour garantir l’efficacité du traitement, n’hésitez pas à contacter un chirurgien-dentiste diplômé et expérimenté ! Vous trouverez un cabinet près de chez vous dans les pages jaunes.
Prévenir la parodontite afin d’éviter le surfaçage radiculaire, est-ce possible ?
La parodontite est une infection bactérienne plus ou moins grave. Sans traitement adapté, elle peut endommager les gencives, les racines des dents et la mâchoire.
Comme toutes les autres pathologies, la parodontite peut être prévenue et éviter de justesse. Il suffit d’adopter une bonne hygiène bucco-dentaire. Voici quelques conseils qui pourraient vous être utiles :
– brosser méticuleusement les dents après chaque repas (soit 2 à 3 fois par jour),
– utiliser du fil dentaire pour enlever les bactéries et les restes de nourriture,
– faites un bain de bouche avec un mélange d’eau tiède et de vinaigre de cidre,
– ne pas manger d’aliments trop froid ou trop chaud,
– privilégier les aliments riches en vitamine D et en sels minéraux : poisson gras, anchois, sardine, hareng fumé ou grillé, avocat, etc.
– arrêter la consommation ou l’excès de tabac,
– consulter régulièrement le dentiste.
Sachez que les informations présentées dans cet article ne remplacent en aucun cas l’avis de votre médecin. En cas d’inflammation et de douleur sur les gencives, n’hésitez pas à consulter votre dentiste ! Seul un professionnel pourra diagnostiquer l’état de votre santé buccale et choisir le traitement adapté.
À qui s’adresser pour réaliser un surfaçage radiculaire ?
Les professionnels de la santé dentaire ne manquent pas. Vous pouvez, entre autres, consulter une clinique dentaire ou vous rendre dans un centre hospitalier de la ville. Beaucoup de chirurgiens-dentistes travaillent également en libéral. Avant la consultation, renseignez-vous sur les compétences, les diplômes et la notoriété du praticien. Il en va de la durée et de l’efficacité du traitement.